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La modélisation 3D est un domaine complexe et en constante évolution, et avec des centaines de formats de fichiers disponibles, il peut être difficile de gérer l'interopérabilité entre différents systèmes. Les données de nuages de points sont un composant essentiel de la modélisation 3D, et il est essentiel de s'assurer que les données sont stockées dans un format qui peut être facilement traité et utilisé par une large gamme de logiciels. Dans cet article, nous présenterons les différents formats courants de fichiers de nuages de points 3D, leurs principales différences et la manière de résoudre les problèmes d'interopérabilité.

Les données des nuages de points sont collectées à l'aide de balayages laser et d'autres techniques d'arpentage, et les données brutes résultantes peuvent être stockées dans différents formats de fichiers. Certains des acteurs les plus importants du secteur, tels que Faro, Leica et Trimble, produisent à la fois du matériel et des logiciels pour le traitement des données de nuages de points. Autodesk, en revanche, est un important développeur de logiciels mais ne produit pas de matériel. Cette hétérogénéité du matériel et des logiciels sur le marché rend difficile la garantie que les données d'un système peuvent être facilement utilisées par un autre.

La principale différence entre les formats de fichiers de nuages de points est l'utilisation de l'ASCII et du binaire. ASCII utilise du texte pour transmettre des informations et est considéré comme un format universel qui peut être facilement ouvert dans les éditeurs de texte. Les formats de fichier ASCII les plus courants pour les données de nuages de points sont XYZ, OBJ, PTX (Leica) et ASC. Les systèmes binaires, quant à eux, stockent les données directement en code binaire, ce qui rend les fichiers plus compacts et plus rapides à traiter. Les formats de fichiers binaires les plus courants sont FLS (Faro), PCD (Point Cloud Library) et LAS.

Une autre différence clé entre les formats de fichiers de nuages de points est la quantité d'informations qu'ils peuvent stocker. Les fichiers ASCII, bien qu'accessibles, sont plus volumineux et contiennent moins de métadonnées que les fichiers binaires. Les fichiers binaires peuvent stocker plus d'informations, y compris les signatures de fichiers, les informations sur les logiciels et les métadonnées, ce qui en fait un meilleur choix pour une utilisation quotidienne. Les fichiers binaires peuvent également être indexés spatialement, ce qui permet de les lire en plusieurs parties, ce qui accélère leur traitement et leur visualisation.

Afin de surmonter les problèmes d'interopérabilité qui découlent de la large gamme de formats de fichiers disponibles, il est essentiel d'utiliser des formats de fichiers communs qui ont une large interopérabilité. Cela garantira que les données de nuages de points peuvent être traitées à l'aide d'une large gamme de systèmes logiciels sans avoir à recourir à des convertisseurs de fichiers tiers. Certains des formats de fichiers les plus courants qui ont une large interopérabilité sont PLY, FBX et E57. Ces formats stockent les données à la fois en ASCII et en binaire, offrant les avantages des deux formats dans un seul type de fichier.

En résumé, la multitude de formats de fichiers pour les nuages de points peut rendre difficile l'utilisation des données d'un système par un autre. En utilisant des formats courants tels que PLY, FBX et E57, les problèmes d'interopérabilité peuvent être surmontés et les données de nuage de points peuvent être traitées par un large éventail de systèmes logiciels. Avec un peu de planification, ces problèmes peuvent être résolus pour garantir que les données soient stockées dans un format accessible et utilisable.

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